« Félin agile et athlétique, le caracal peut bondir jusqu’à 3 m de haut pour saisir un oiseau en plein vol ! »
Autrefois rapproché du lynx, il est finalement…
… de la même lignée que le serval et le chat doré d’Afrique
Le caracal est un félin élancé et robuste, reconnaissable à son pelage uni allant du sable clair au brun rougeâtre, contrasté par une gorge et un ventre blanc. Sa queue, assez courte, porte parfois de petites marques. Une ligne noire relie l’œil à la truffe, et ses longues pattes arrière accentuent son allure athlétique. Son signe distinctif : de grandes oreilles noires, surmontées de pinceaux de poils d’environ 5 cm. Autrefois rapproché du lynx en raison de ces attributs, il appartient en réalité à la lignée du serval et du chat doré d’Afrique au sein des Félidés comme des études phylogénétiques plus récentes l’ont démontré. Le nom caracal est issu du turc « karakulak » signifiant « oreilles noires », en référence à la couleur de l’arrière de ses oreilles.

Une large répartition mais de nombreuses menaces
Bien que classé en « préoccupation mineure » grâce à sa large répartition et son adaptabilité, le caracal fait face à de nombreuses menaces. Ses populations, très variables selon les pays, vont de « commun » à « en danger d’extinction », et restent parfois mal connues.
La perte d’habitat et la raréfaction des proies liées à l’expansion humaine constituent des causes majeures de déclin. Considéré comme un prédateur de bétail et de volailles, il subit tirs, piégeages et empoisonnements. Pourtant, il joue un rôle utile en régulant les rongeurs et les oiseaux nuisibles aux cultures. Il est également victime de collisions routières et de la concurrence des chiens errants. Autrefois dressé en Inde pour la chasse, il est aujourd’hui menacé par le commerce illégal des félins de compagnie, aux côtés du serval.

Un parcours identique, des comportements différents
Maxima et Simba présentent des tempéraments très différents. Maxima est une femelle prudente, intelligente et observatrice. Depuis son arrivée à Beauval en 2023, elle a beaucoup évolué : elle se montre moins méfiante et n’est plus en recherche de contact direct avec l’homme.
Simba, au contraire, est un caracal très imprégné par l’humain. Probablement élevé par des chats domestiques en appartement, il recherche en permanence l’attention et le contact, se montrant souvent très énergique et parfois difficile à canaliser. Pour l’accompagner, un programme de training spécifique a été mis en place. Malgré son tempérament vif, il peut se montrer calme et aime se reposer aux côtés de Maxima.
Les expériences de vie passées expliquent en partie ces différences : Simba a grandi dans une proximité excessive avec l’homme, tandis que Maxima a subi des conditions traumatisantes, ayant été retrouvée enfermée dans des toilettes et nourrie de manière inadaptée notamment avec de la chantilly.


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