Les diables de Tasmanie
Uniques en France
Nouvelle espèce hébergée au sein du ZooParc de Beauval en 2019, les diables de Tasmanie ne sont que très peu représentés en parcs : seulement 4 en Europe les hébergent.
Le diable de Tasmanie est entouré de légendes. Ce marsupial endémique de l’île de Tasmanie (état Australien) n’a pas le physique de son nom. Mammifère à l’allure trapue pas plus grand qu’un petit chien (mais avec la fougue de certains), il se nourrit principalement de charognes dans lesquelles il se loge pour mieux les dévorer.
Le diable de Tasmanie doit son nom au cri effrayant qu’il pousse pour intimider ses rivaux. Les premiers colons à avoir entendu ce son résonner ont immédiatement assimilé ce dernier à l’œuvre du Diable. Il est vrai que le cri plaintif et rauque qui s’échappe de ce petit corps a de quoi impressionner même le plus téméraire des explorateurs, surtout lorsque son auteur est tapi dans la nuit.
Beauval accueille cette espèce dans le cadre d’un programme d’élevage européen (EEP). Classée en danger d’extinction par l’IUCN, l’espèce a été décimée ces 10 dernières années à cause d’un cancer de la face. Différente des cancers humains, cette pathologie est particulièrement contagieuse chez les diables de Tasmanie qui se la transmettent par morsure. Afin de sauver cet animal emblématique, l’Australie a mis au point un programme visant à réunir des individus sains, non porteurs de la maladie, dans une zone protégée de Tasmanie mais également à les envoyer dans des parcs zoologiques afin de multiplier les viviers non contaminés. En parallèle, la recherche d’un vaccin est en cours. A terme, ces derniers et leur descendance devraient être relâchés dans la nature.
Arrivée au printemps 2019